Une petite présentation, de moi, de mon parcours ainsi que de mon implication dans ce projet.

Qui suis-je?

La quarantaine passée, j’ai passé mon enfance dans le nord Aveyron, puis fais mes études a Toulouse. Après plusieurs années passées dans la ville rose, j’ai préféré aller vivre un peu a l’ecart de la ville pour retrouver la campagne et sa tranquillité. J’habite maintenant dans une maison au milieu des vignes du gaillacois, dans un village entre Toulouse et Albi.

Ma formation et parcours professionnel:

J’ai fait mes études secondaires dans le milieu agricole, puis me suis dirigé vers l’informatique, et ainsi obtenu un DUT génie informatique.

J’ai ensuite intégré une petite structure dans l’edition de logiciel. Cette société a été rachetée par une multinationale. Je suis actuellement chef de projet informatique.

Quel rapport avec la bière?

Aucun! Je suis informaticien, mais je ne passe pas ma vie devant un clavier!

Je suis brasseur amateur depuis bientôt 15 ans. Un ami m’a offert un premier kit de brassage… J’ai donc commencé comme beaucoup a brasser avec quelques kits, pour ensuite passer à du tout grains.

Je brasse aujourd’hui environ 80l de bières avec du matériel de récupération et bricolé. Mes recettes sont élaborées en fonction de mon inspiration. Je n’essaie pas de reproduire, mais de créer et de tester des techniques et ingrédients (ortie, stévia, jus de raisin et pomme, extrait de fruit…).

L’idée de montrer une micro-brasserie m’a souvent traversée l’esprit, mais je n’ai jamais franchi le pas.

La reconversion professionnelle…

L’informatique est mon gagne pain, j’aime ce métier, sans que cela soit une passion. Depuis le rachat de la société, je ne me reconnais plus dans ce milieu, autant dans les méthodes de travail que le management. mon envie de reconversion s’est donc nourrie de cette lassitude.

Et le malt dans tout ca?

Seuls les industriels fabriquent du malt. J’ai été confronté en tant qu’amateur au problème d’approvisionnement et transport du malt. Les professionnels ont la même problématique. Il serait beaucoup plus simple de transformer l’orge sur place.

La demande et le besoin sont la. Pourquoi ne pas tenter de répondre à ces besoins?

Par où commencer…

Je me suis fixé plusieurs objectifs, un cahier des charges en quelques sortes, qui doit répondre a 3 objectifs principaux :

• Obtenir un malt de haute qualité en optimisant les étapes de fabrication
• être capable de reproduire ces étapes de fabrication
• Limiter la manutention

Une longue recherche documentaire entamée il y a plus d’un an m’a permis de déterminer un process de fabrication. Parallèlement, j’ai mis au point un premier prototype pour tester et valider la faisabilité du malt.

Et maintenant ?

Je viens de terminer ma formation d’opérateur de brasserie. C’etait pour moi un point de départ pour mon projet. Pour prendre forme, il reste encore un long chemin, avec quelques passages clés, comme la recherche d’un local, la mise au point d’une unité de production de malt, et bien sur étudier la viabilité économique de ce projet.