Le projet au 1ier août 2013…

Suite à l’enquête menée, l’intérêt d’une malterie implantée localement ne fait pas de doute. Les attentes des brasseurs sont grandes, et il est bien sur nécessaire de pouvoir les satisfaire.

La qualité

est un critère important. Pour cela, une attention particulière sera apportée à tous les stades du maltage, allant du transport des céréales par des outils non traumatisants pour les grains à l’ensachage. Bien sûr, les étapes de tri et calibrage des orges, les contrôles de la trempe, germination et séchage seront maitrisés.

Le prix

est également une préoccupation des brasseurs. Même si le prix du malt représente une part assez faible dans le prix de revient de la bière, celui-ci a une incidence sur la marge dégagée. Il sera impossible de s’aligner sur les tarifs des malteries industrielles car leur processus est optimiser pour réduire les charges et augmenter la productivité au détriment de la qualité. L’augmentation du cout pour les brasseurs devrait être de l’ordre de de 10 à 20% maximum.

 

Ou en est le projet ?

La production du malt devrait démarrer en novembre de cette année.

De nombreux contacts ont été pris avec différents organismes, tels que la chambre des métiers et communauté des communes pour leur soutien dans la création de l’activité, mais aussi les institutions en relation avec le milieu agricole pour l’approvisionnement en céréales.

Le local n’est pas encore déterminé, plusieurs pistes sont envisagées. Le choix de l’approvisionnement sera un critère déterminant.

Concernant l’approvisionnement, elle se fera certainement à travers une coopérative (bio), puis quelques agriculteurs en complément. Je veux également développer une filière d’orges brassicole dans la région pour impliquer les producteurs dans la démarche de qualité que je souhaite. La micro malterie sera labélisée BIO et ne traitera que des céréales certifiées.

La construction de la malterie commencera en septembre, ainsi que l’achat des différents matériels nécessaires pour être opérationnelle en novembre. La première unité de production pourra malter 2 tonnes de céréales. La touraille permettant de réaliser les malts de spécialité est d’ores et déjà terminée.

Le projet de la micro malterie prend forme. Un gros travail a été réalisé, il reste encore des démarches et recherches et études à effectuer. C’est un travail passionnant qui va aboutir, je l’espère, à l’entière satisfaction des brasseurs.